
Le samedi soir à l’Escalier,
Le temps nous happait comme une onde,
Nous n’étions pas fous à lier,
Simplement dans un autre monde.
Celui de l’Escalier sans fin…
Dont l’accès est défendu,
Où l’on mangeait sans avoir faim,
Au milieu du temps suspendu,
Dans cette taverne des plus sures,
Se précipitaient bille en tête,
Depuis 50 ans que ca dure,
Les Carcassonnais en goguette,
Louis était là, l’air malicieux,
Parlant d’amis, de vie, de maux,
Et c’est en tutoyant les cieux,
Qu’il transmettait ses plus beaux mots…
Ce jour là pour la première fois,
Zorba le Grec était en larmes,
De te voir pour l’ultime fois,
Juste avant de jeter les armes.
La vache qui rit était en pleurs
Sous la pendule qui sourcille,
Ainsi que le bon vieux pêcheur,
Sur son tabouret qui vacille,
Adieu même si tu n’y crois pas,
Ta croix te faisait bel apôtre,
Et devant Sartre mea culpa,
Tu sais bien l’enfer c’est les autres,
Rarement j’ai vécu ces moments,
Avec un gars dont la fierté,
S’exprimait si modestement,
Elle était là l’humanité,
Ce soir au dessus de nos têtes,
Au moment de te dire ciao,
J’ai encore cette musique en tête,
Et les vers de Manu Chao…
🎼🎵🎶🎶
Me dicen el désaparecido
Fantasma que nunca esta
Me dicen el desagradecido
Pero esa no es la verdad
Yo llevo en el cuerpo un dolor
Que no me deja respirar
Llevo en el curpo una condena
Que siempre me écha a caminar 🎶🎶🎵
C’est très beau Franck merveilleux hommage formidable écriture à la mesure de nôtre ami Louis ❤❤👋👋
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