Trônant au bord du lac et sur les hauts coteaux,


Éternellement vert, Jean est pourtant grand père,


Et c’est autour de lui que viennent les costauds,


Enterrer le jeune plant brillant de mille ampères.


Il faudra très longtemps faire montre de patience,


Pour que sous un feuillage un peu plus étoffé,


Comme le fit Platon avec toute sa science,

Nous puissions humblement encore philosopher.

Défi de la nature c’est lui qui a raison,

Ses feuilles restent vertes à toutes les saisons,

Attendant le pressoir les olives languissent,

Jusqu’à la fin octobre quand les vignes rougissent.

Et l’huile coulera au moulin des Bardou,

Ce nectar si onctueux, ardent et parfois doux,

Ecrira chaque année pages de l’aventure,

En l’honneur des amis et de l’agriculture.


Il est signe de paix, de conquêtes et victoires,


L’Aude est sa préférée, une terre rebelle,


Plantation millénaire, témoin de notre histoire,


L’olivier qui nous lie sera toujours fidèle.

Poème du moyen âge – auteur inconnu 😉🌻