Voilà que se profile subrepticement l’annonce de l’implantation d’un futur parc d’attractions dans notre région.
Tout porte à croire que l’heureuse élue puisse être la communauté de communes du Piémont d’Alaric qui indiquait il y a quelques mois qu’elle ambitionnait d’ouvrir un parc sur le thème des chevaliers cathares susceptible de donner jour à près de 400 emplois.
Le vent marin qui souffle fort chez nous me pousse à penser et à me réjouir du fait que le parc dont s’agit pourrait dériver jusqu’à la zone de Beragne à Trèbes dans l’Aude, un des derniers PRAE (Parc Régional d’Activités Economiques) d’Occitanie qui n’a jamais vu sortir de terre jusqu’à présent, au delà du blé et du tournesol, qu’une succession de polémiques.
A supposer qu’il soit bien prévu sur la zone Trébéenne de Beragne, ce projet pourrait cette fois ci être crédible car il n’y a pas d’élections (locales) en vue de nature à déclencher comme à l’accoutumée des annonces fracassantes « en trompe-couillons » à visée strictement électoraliste.
La dernière embardée médiatisée en date, annonçant veille des précédentes élections une implantation du type usine de pâtes, ne manquait pas de piment et était en réalité une usine à gaz qui n’a jamais trouvé l’étincelle du jour.
A défaut d’avoir été suivie du moindre effet, cet énième projet avorté nous laisse encore du grain à moudre sur Beragne.
Certes, on a besoin de blé et de pain pour tenir le siège si d’aventure « le vide au niveau de notre territoire » décrit par Madame la Présidente Carole DELGA devait bien se situer au sein du maillon central de la région que l’Aude constitue.
Ceci étant, implanter un parc d’attractions sur la zone de Beragne à moins de 5 kilomètres à vol d’oiseau de la Cité de Carcassonne, elle même visitée par deux millions de touristes par an, pourrait bien être une bonne idée et la meilleure chance pour un parc de drainer des millions de visiteurs qui, du coup, allongeraient leurs séjours en pays cathares.
J’aimerai croire que les choses vont changer et je reste dans l’espérance de ce nécessaire développement pour les Trébeens, les Carcassonnais et les Audois…
Quoi qu’il en soit et même si je me suis trompé, il y a lieu de vous remercier sincèrement ne serait ce que pour m’avoir fait imaginer que vous avez pensé à nous et réalisé que finalement, ce qui pourrait nous rassembler est forcément plus fort que ce qui pourrait nous opposer.
Un succulent papier
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