Cinq ans se sont écoulés depuis les précédentes élections Municipales et c’est à Trèbes, où j’ai émigré de Carcassonne il y a plus de trente ans, que j’ai cru devoir m’engager au début de l’année 2014, après un quart de siècle marqué par le règne de Claude BANIS auquel on doit, malgré de trop nombreuses dissensions créées au sein de ses administrés, de belles réalisations sur la commune.

En 2014, Les barons locaux qui avaient toujours été adjoints au Maire depuis les années 80 n’avaient qu’une seule idée en tête : y rester, n’hésitant pas pour cela à se lancer dans la bataille avec pour seul bagage la volonté de nuire à toutes nouvelles candidatures au seul motif qu’étant en place depuis tellement longtemps ils ne comprenaient pas pourquoi ils n’y seraient pas encore davantage, comme si la ville leur appartenait.

Au soir du premier tour, cela se soldait par 172 voix a leur actif et c’était déjà les prémisses d’une certaine idée du « dégagisme » qui pointait son nez.

De son coté, le Rassemblement Bleu Marine tentait déjà de faire main basse sur la ville, emmené pour cela par un enfant du village, issu d’une famille d’agriculteurs, qui s’est très tôt engagé politiquement au RPR puis au RPF, cher à Charles Pasqua, avant de se promener opportunément dans les rangs du FN devenu RN, promenade qui l’a conduit aujourd’hui à devenir conseiller Régional d’Occitanie et membre du bureau national du parti d’extrême droite.

Le parti socialiste quant à lui, du haut de son omnipotence départementale et avec le sentiment d’avoir été si longtemps injustement dépossédé de la ville aux trois B, se mettait en transe à l’idée de se réapproprier la commune mais se déchirait pour mettre en place sa tête de liste et le combat fut rude entre celui, président du Club de rugby, qui pensait que c’était incontestablement son tour au bénéfice de ses précédentes vaines candidatures et l’autre, président du club de football, qui s’engageait le 7 Janvier 2014, avec entre autres promesses et comme s’il s’agissait de l’ambition suprême, de rendre la ville au parti.

Il me semblait que Trèbes ne méritait pas les querelles qui s’annonçaient mais il n’en fallait pas plus pour que je décide d’y participer en constituant autour de moi une équipe qui s’est transformée en une liste, que j’ai présentée au public le 7 Février 2014 et que j’ai cru devoir composer, peut être naïvement et certainement trop tôt, de femmes et d’hommes issus de tous bords et de toutes sensibilités qui avaient pour vocation de se rassembler et d’appeler au rassemblement de tous autour de projets simples et réalisables, non partisans, adaptés à notre ville, s’inscrivant dans l’intérêt de tous les citoyens.

Une association pour aller « ensemble plus loin » était créée avec un objet qui résumait l’essentiel du programme que nous allions défendre.

Alors que la droite commençait à se diluer, que la gauche s’effritait et que le système partisan ne valait plus que par la politique des slogans, par ses oppositions systématiques et stupides, ses basses stratégies et ses promesses non tenues, nous pensions que le temps était venu à Trèbes où les citoyens auraient la capacité de prendre leur destin en main et de se rassembler autour d’un nouveau mode de partage s’inscrivant dans l’intérêt de tous, équilibré, apaisé et constructif. C’est ce que nous proposions.

Mais si rien n’est plus puissant qu’une idée dont le temps est venu, c’est aussi avoir tort que d’avoir raison trop tôt.

En effet, l’heure n’était manifestement pas encore venue de mettre en œuvre nos idées non partisanes mais malgré l’échec, j’avais néanmoins acquis la conviction que personne ne pourrait plus arrêter ce qui se levait parce que finalement, notre seule revendication était celle de la sortie des carcans partisans et de la réhabilitation de notre liberté et c’est au nom de cette liberté, n’ayant personnellement pas eu d’autre ambition que celle d’œuvrer pour l’ensemble des Trébèens, que nous nous sommes retirés au deuxième tour malgré les plus de 17 % de votants enregistrés au premier, refusant ainsi de négocier quoi que ce soit avec quelque candidat que ce soit demeurant en lice, ce qui constituait simplement la suite logique de la campagne saine, sincère et engagée que nous avions menée.

Le 30 Mars 2014, à l’issue du deuxième tour et à trente votants près, c’est Eric MENASSI, un autre enfant du village, qui traînait ses guêtres sur le même banc d’école que le premier, qui a été élu sous la banniere « vraiment Trebes » en recueillant 1252 voix, soit quand même moins de 30 % des inscrits.

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Le Maire et son équipe auront fait ce qu’ils ont pu durant ce mandat, dirigés et aiguillés par le tout puissant Conseil Départemental.

Mais tout ceci n’a plus aucun intérêt aujourd’hui à Trèbes.

Les haines et les dissensions, pourtant présentes comme jamais, n’ont plus aucun sens quand on pense que quatre ans jour pour jour après le premier tour des élections municipales qui se sont déroulées le 23 Mars 2014, Carcassonne et Trèbes étaient odieusement frappées par un minable barbare qui a semé la terreur en s’attaquant à des innocents, blessant deux personnes et causant de sang-froid la mort de Messieurs Hervé SOSNA, Jean MAZIERES, Arnaud BELTRAME et de mon ami Christian MEDVES qui était sur ma liste quatre ans auparavant et qui avait dit et écrit de lui, au moment de s’engager :

« Né à Carcassonne il y a 45 ans, c’est le charme de Trèbes, de son vieux village, de son clocher, du canal, de sa proximité avec la ville tout en étant rurale qui nous ont décidé avec mon épouse de nous enraciner à Trèbes il y a 18 ans.
Mon métier c’est Boucher et j’ai la chance de pouvoir l’exercer dans ma ville.
Aujourd’hui, Trèbes est en plein devenir, en pleine expansion et il est important de bien aborder cette évolution.
La première chose à réussir pour que tous les autres projets se réalisent, c’est assurer la sécurité et le bien être des Trébèens. »

Et si assurer la sécurité et le bien être des Trébèens constituaient encore aujourd’hui la première chose à réussir pour que tous les autres projets puissent se réaliser…

Ce drame a laminé la commune de Trèbes et ses habitants et comme si cela n’était pas suffisant, moins de sept mois plus tard, dans le courant de la même année 2018, de terribles inondations anéantissaient une partie de la ville, de très nombreuses maisons, ses installations, sa piscine, le camping, des écoles, traumatisant toute la population et tuant six personnes dans la funeste nuit du 15 Octobre.

Lors de la cérémonie organisée en hommage aux victimes des attentats un an plus tard le 23 Mars 2019, le premier Ministre de la France, Monsieur Edouard Philippe, rendait hommage à « la très grande petite ville de Trèbes » qui était devenue, bien malgré elle, « le symbole de la destruction et de la reconstruction ».

Et si les seules choses qui comptaient vraiment ne résidaient désormais que dans la nécessité de reconstruire cette ville et de regonfler le moral de ses habitants…

Et si la seule chose véritablement utile ne consistait qu’à agir ensemble pour mettre en œuvre et réussir cette reconstruction…

Et si les Trébèens n’avaient besoin que de se sentir assistés, aidés pour pouvoir reconstruire et trouver en eux une bonne raison de ne pas quitter définitivement la ville comme déjà, de nombreuses personnes l’ont fait.

Et si les futurs élus de la commune n’avaient pas d’autres choix que de s’engager pour être dignes et à la hauteur du symbole qu’est devenue la ville de Trèbes qui se serait bien passée d’une telle notoriété…

Et si les futurs élus de Trèbes n’avaient pas d’autres choix que d’enterrer la hache de guerre et de ranger les dissensions et les haines nourries par leurs partisans respectifs, sentiments qui n’ont plus leur place dans une cité qui a souffert comme Trèbes a souffert…

Et si, pour nous en convaincre, nous nous rappelions un instant l’élan de solidarité immense qui s’est emparé de tous les Trébéens dans les jours qui ont suivi les inondations durant lesquels il n’existait plus qu’un maître mot, celui de l’entraide dans la reconstruction à laquelle nous devons tous continuer à participer au-delà de nos différences et jusqu’à la satisfaction générale.

Trèbes a été confrontée, en raison des évènements tragiques qui l’ont terrassée, à une situation inimaginable et les Trébéens lui doivent d’être à la hauteur et donc de réagir d’une manière inimaginable.

Il est inconcevable qu’à l’approche des prochaines échéances électorales, nous puissions oublier les drames qui ont frappé notre commune et faire comme si rien ne s’était passé.

Trèbes n’a pas besoin de vivre cela ! Elle doit marquer sa différence.

Notre différence, c’est que nous ne pouvons pas nous permettre de nier ou de nous attaquer au symbole qu’est devenue notre ville, notre souci ne pouvant pas consister en 2020, comme c’était le cas en 2014, à débusquer l’ennemi, à l’insulter, à le calomnier et à l’exclure pour demain et pour après demain…

Personne ne devrait pouvoir se lancer dans une prochaine campagne avec l’idée fixe de conquérir ou de conserver la Mairie de Trèbes.

Trèbes n’est pas en mesure de supporter que l’on s’engage contre quelque chose ou quelqu’un alors qu’on doit le faire uniquement pour elle, pour sa reconstruction.

Personne ne devrait pouvoir se lancer dans une prochaine campagne à Trebes en pensant qu’en raison de ce qui s’est passé il ne pourra que gagner.

Personne ne devrait pouvoir se lancer dans une prochaine campagne à Trèbes sans avoir la volonté primordiale de faire montre d’humilité et d’aller à l’essentiel, de rassembler toutes les bonnes volontés et de gommer les dissensions devenues ridicules au regard des drames qui nous ont traumatisés et de l’ampleur de la destruction et du traumatisme que la ville et ses habitants ont subi.

La prochaine équipe Municipale devra être obligatoirement composée de femmes et d’hommes qui auront la capacité à célébrer tout ce qui doit nécessairement nous unir et à agir dans le seul but de réussir non seulement la remise en marche de la commune qui prendra de nombreuses années mais également la remise en état de la confiance en l’avenir des Trébéens qui ont souffert et qui souffrent encore d’avoir autant été au cœur de la tourmente en si peu de temps.

La responsabilité de la future équipe Municipale consistera obligatoirement à sortir des querelles partisanes et à engager dans l’œuvre collective de reconstruction toute la population qui n’a pas besoin, contrairement à ce qu’elle pourrait penser, d’être impliquée dans un combat où les bas-instincts prendraient à nouveau le dessus.

Comment peut-on imaginer pouvoir reconstruire la ville de Trèbes en excluant de cet énorme chantier les deux tiers ou la moitié de la population ?

C’est bien ce qui se trame si on ne propose rien d’autre !

Le souci permanent de la future équipe Municipale devra donc être celui de la réconciliation et il devra consister à veiller en permanence à n’oublier personne sur le chemin.

Ne pas oublier nos ainés ni nos enfants,

Ne pas oublier nos actifs, nos commerçants, nos agriculteurs et ceux qui aspirent à le devenir.

Ne pas oublier ceux qui songent à quitter la ville et essayer de leur donner envie d’y rester ne serait ce que par l’image que nous allons leur renvoyer.

Ne pas oublier ceux qui pourraient venir s’y installer auquel nous allons devoir garantir la sécurité et un bien être retrouvé dans notre ville dont l’objectif serait à terme de redevenir attractive.

En bref, il ne faudra oublier personne et n’oublier personne, c’est d’abord penser à tous et agir pour tous, mais cela ne sera pas encore suffisant.

N’oublier personne, c’est aussi témoigner du respect pour tous et permettre à chacun d’avoir droit à une perspective dans sa ville,

N’oublier personne, c’est ne pas être partisan, ne pas agir pour les uns et contre les autres…

Ainsi, parce qu’à Trèbes, comme toujours, cela ne se passera pas comme ailleurs et parce qu’à Trèbes en 2014 figuraient pas moins de cinq listes aux Municipales, je suggère que les candidats potentiels ne se bornent pas en 2020 à « ouvrir » leur liste à quelques personnes venues d’autres horizons pour ratisser plus large comme cela va et doit se faire banalement partout ailleurs.

Le prochain mandat qui débutera en 2020 pour s’achever en 2026 sera forcément à Trèbes un mandat de transition destiné à la seule reconstruction et pour ce faire, il appartient au maire en place, à celui qui était en fonction lors des drames qui ont frappé la commune, de prendre la main.

Prendre la main, necessite en l’occurrence aussi de tendre cette même main en particulier à ses opposants pour leur proposer de relever, ensemble, un défi commun, celui de redessiner l’avenir de la ville et de la reconstruire.

Il s’agit ici de la seule offre politique possible et efficace qui, de surcroît, ne se refuse pas, un peu comme s’il s’agissait, symboliquement, de partager la legion d’honneur avec tous les Trebéens.

A défaut, les egos reprendront le dessus, une troisième voie, sensée s’adresser à tous ceux qui ne sont pas passionnés par le maire et son opposant RN, que j’ai personnellement renoncé à mettre en marche, pourrait voir le jour et affaiblir encore davantage la capacité du maire à rassembler qui porte malheureusement aujourd’hui uniquement sur les façades et non sur les fondations.

A défaut, la constitution d’une troisième liste qui aurait pour vocation de rassembler ceux qui ne sont pas attirés par les deux autres listes serait à mon avis une initiative banale et irresponsable qui ne serait pas à la hauteur des enjeux et qui prendrait le risque, en cas d’échec, de porter la responsabilité de ce qui se profile, c’est-à-dire propulser Trèbes plus encore vers l’extrême, la colère, la division et le repli qui la gangrène déjà.

Pour être à la hauteur des enjeux, il n’y a qu’une seule solution et il est regrettable que le maire ne se soit pas d’ores et deja engagé dans ce sens.

Il n’est peut-être pas encore trop tard.

Pour être à la hauteur des enjeux, Il faut aspirer, dans huit mois, à ne constituer et à ne déposer qu’une seule liste sur laquelle figurerait autant de femmes que d’hommes issus de tous les bords voir de toutes les listes précédemment en lisse de sorte que les 29 candidats, laissant au vestiaire les parties qui les clivent, seraient tous élus pour composer le futur conseil municipal qui se rassemblerait autour d’un projet de reconstruction dont le préambule serait, comme Christian le souhaitait, le retour du bien être et de la sécurité des Trébéens permettant la réalisation de l’entier projet de reconstruction et qui, recueillant l’agrément de tous, renverrait à la population l’image d’une magnifique et enthousiasmante union sacrée pour la bonne cause et l’intérêt de tous…

Et pourquoi les mêmes ne sauraient-ils pas défendre d’une même voix les intérêts de Trèbes auprès de Carcassonne Agglo ?

Quand les uns et les autres cesseront de se jeter à la figure leurs reproches ad hominem, peut-être songeront ils à former des propositions constructives pour que Trebes envisage de retrouver sa figure et les Trebeens le bien-être auquel ils aspirent ?

Ne sommes-nous pas tous d’accord pour baisser les impôts locaux ?

Ne sommes-nous pas tous d’accord pour améliorer les conditions de vie dans la ville de Trèbes en organisant durablement son développement notamment en matière d’économie et de tourisme…

Ne sommes-nous pas tous d’accord pour que sorte enfin de sa torpeur la zone de Beragne, dernier Parc Regional d’Activites Économique (PRAE) du Sud de la France à sortie d’autoroute sur lequel ne pousse encore que du blé dur, et au sujet duquel, comme à chaque veille d’élection depuis 30 ans, des annonces de démarrage immédiat vont bientôt être diffusées à la population…

Ne sommes-nous pas tous d’accord pour favoriser la prise en charge de nos enfants ainsi que la solidarité avec les anciens et les plus démunis, pour aider les associations qui œuvrent pour nos loisirs et dans les domaines sportifs, éducatifs ou humanitaires…

Ne sommes-nous pas tous d’accord pour encourager la culture accessible à tous, pour valoriser le patrimoine de Trèbes, tous ses quartiers, ses traditions et ses terroirs tout en modernisant tous les moyens propres à y parvenir…

C’était l’objet de mon engagement en 2014 et il demeure intact et même conforté aujourd’hui.

Ainsi, pourvu que chacun jette dans le fleuve les carcans des parties qui les clivent, dans ce mandat de transition, le Maire pourrait rester le Maire, ses opposants devenir ses adjoints, chacun s’engageant à s’extirper de l’emprise des egos qui nous empêcheraient de mener à bien cette magnifique entreprise qui fera, sans nul doute, parler encore une fois de Trèbes bien au-delà de la région non pas cette fois-ci en rapport aux drames qui l’ont frappée mais eu égard à cette initiative humaine et humaniste que les Trébèens auront su prendre en raison des circonstances et avec la dignité et la hauteur qui s’imposent.

Cette idée apparemment fantasmagorique, qui relève peut-être d’une utopie, constitue pourtant le paroxysme de l’engagement politique dans l’intérêt de tous et s’il n’est évidemment pas réalisable partout, il est néanmoins réalisable à Trèbes et en 2020 en raison de ce que les gens y ont vécu et en fonction de ce qu’ils sont en droit d’y attendre car il n’y a qu’ensemble que nous pourrons reconstruire Trèbes, il n’y a qu’ensemble et en renvoyant cette image d’union que nous pourrons la mener plus loin.

Je sais que cette idée ne laissera pas indifférent d’un côté ceux qui, grands donneurs de leçons, y verront une lamentable volonté de tendre la main au RN alors qu’il s’agit au contraire de le verrouiller et de le neutraliser et ceux qui, d’autre part, aiment leur ville au point de penser, comme moi, que tenter l’union sacrée avec tous ceux dont la volonté ne consisterait simplement qu’à s’engager pour le bien-être de l’ensemble de ses habitants, est bien la seule organisation honorable que mérite la ville de Trèbes.

Et si cela marchait ?

Qui pourrait en effet refuser de tenter cette aventure d’union municipale dans l’intérêt de nos concitoyens Trébéens qui ont bien droit et besoin d’une telle conversion positive du regard sur la politique locale ?

Ce que vous venez de lire vous incite peut-être à sourire et à rétorquer que « la politique c’est sérieux !  » mais c’est bien parce que la politique c’est sérieux et qu’il n’y a pas de plus bel engagement que celui qui consiste à s’engager pour servir les autres que j’invite chacun à y réfléchir sérieusement et à réaliser à quel point nous serions bien inspirés d’essayer d’y donner suite avec détermination.

J’invite le Maire bien entendu, j’invite ses opposants évidemment et je m’engage bien sûr moi-même à faire comme les autres, le cas échéant, ma part sur ce chantier pour que cela réussisse.

Nous devons bien cela aux Trébèens car le pessimisme de la lucidité sur notre passé nous oblige à l’optimisme de la détermination pour notre avenir.

A vous lire ! et tant pis pour celui qui osera refuser, signifiant ainsi qu’il privilégie ses intérêts personnels à ceux de la commune !

Franck ALBERTI